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    L'obscurité la plus profonde
     
    J'ai vénéré une divinité,
    Je lui étais d'une loyauté.
    Croyant en un monde de fraternité,
    Je me suis battue pour l'égalité.
     
    Au grand jour, la vérité à éclaté
    Je me suis réveillée pour revenir à la réalité.
    Dotée d'une cruauté, sans aucune pitié
    J'ai cessé de croire en l'humanité.
     
    J'ai été d'une telle naïveté,
    Je les écoutais, ils m'ont hypnotisée.
    En voulant les protéger,
    J'ai payé pour leurs pêchés.
     
    N'ayant plus la force d'avancer,
    J'ai succombé en cessant de rêver.
    J'ai espéré toutes ses années,
    La liberté qui m'a été prohibée.
     
    ---
    Tant de larmes ont coulé, désormais, elles appartiennent au passé.
    J'ai été piégée le sang-mêlé m'a enterrée...

    5 commentaires
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    A vous dirai-je maman

    Dans la vie il n'y a pas pire supplice que d'être ignorée,
    Par la femme qui nous a procréée.
    Je l'ai aimée au plus profond de moi,
    Elle a préféré l'aîné à mon plus grand désarroi.
    L'amour que j'ai tant convoité n'était qu'un nuage de fumée.
    Mon cœur fut consumée.
    Aurais-je fait un pas de travers ?
    Je désirais une mère, j'ai reçu une chimère. 
    Je ne suis pas le centre du monde,
    Mais pourquoi suis-je aussi immonde ?
    J'aurais voulu être au centre de son attention.
    Serait-ce une punition ?

    Submergée par une envahissante jalousie,
    Je touche le fond, les abysses, l'oubli.
    Je médite le cœur figé 
    En contemplant l'obscurité. 
    Est-ce cela le véritable désespoir?
    Ma vie est teintée d'un impénétrable noir.
    Mon enveloppe charnelle désire le sommeil éternel,
    Tandis que mon cœur désire l'amour maternel.

    Je garde confiance en pensant à l'Espérance,
    Croyant en sa clairvoyance.
    Je m'adresse à toi qui m'a tendue la main il y a longtemps,
    Toi qui me la tends maintenant,
    Accepterais-tu le rôle que je te propose
    Celui de d'une mère virtuose.
    J'aurais tant besoin de ça,
    Et que tu me prennes dans tes bras...

      

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  • Danse macabre

    Naïve et faible, je suis la cible parfaite.
    Martyrisée par d'impurs fossoyeurs,
    Je les voyais comme des rédempteurs, quelle terrible erreur. 
    Ils sont capables des pires horreurs.
    Ma peur, mes pleurs ont pris une telle ampleur.
    La vie ne m'aura décidément fait aucune faveur.
    J'ai été discriminée.
    Est-ce un péché de rêver ?
    L'amour que j'ai tant convoité n'était qu'un nuage de fumée.
    Rattrapé par mon passé, j'ai fini consumée,
    Ils ne peuvent désormais faire preuve d'innocence envers leur divinité.
    Ils ont fait preuve de cruauté, je les ai laissés me blesser.
    Contrairement aux apparences,
    J'ai laissé place à la souffrance pour apaiser leurs jouissances.
    J'ai donc brûlé mes repères pour finir aux enchères.
    Mon âme volé fut changée en pierre.
    Désirant une mère, je n'ai reçu qu'une chimère. J'ai eu les enfers.
    Je garde le sourire en me disant qu'il y a pire.
    Mais je sens mon cœur s'endurcir, c'est éprouvant à dire, plus rien ne m'attriste.
    Est-ce cela le véritable désespoir ?
    Ma vie entière est teintée de noir, d'un noir indélébile, irréversible.
    Hypnotisée par les morts,
    Mon enveloppe charnelle désire le sommeil éternel,
    Tandis que mon cœur désire l'amour maternelle.

    J'ai cessé mes rêves insolants, voici que débute mon plan,
    J'ai contemplé mes funérailles pour sceller mes fiançailles.
    J'ai ouvert le bal sans connaître la danse,
    Sans en connaître les conséquences.
    Par mon manque d'expérience ils ont sur moi une longueur d'avance.
    Par chance, l'Espérance m'a fait honneur de sa présence, 
    En inversant la cadence, en toute transparence.
    Elle aura donc toute ma confiance,
    Suivi de mon éternelle reconnaissance.
    Cependant si je perds le rythme, qu'adviendra-t-il de moi?
    Sur ma conscience pèse un lourd fardeau, celui de mes bourreaux.
    Il me suffirait d'un faux pas pour faire tomber le rideau.
    Tout semble faux, j'en perds les mots...
    Quels êtres indécis, sous leur sourires hypocrites,
    Ils n'attendent qu'une erreur de ma part pour m'abattre.
    Je suis tellement épuisée.
    La danse macabre vient à peine de débuter, que j'ai commencé à flancher.
    Le masque que j'avais si bien porté, commence à se fissurer.
    Je ne suis plus qu'une ombre sur l'échiquier, submergée par l'anxiété, 
    Je médite le cœur figé, en contemplant l'obscurité. 
    Ne vais-je pas moi aussi sombrer à force de leur ressembler?
    J'ai perdu mon âme.
    Noyée par mes larmes, j'ai déposé les armes.
    J'ai perdu la foi, mon âme est déjà dans l'au-delà.
    J'ai touché le fond, j'ai si froid.
    J'ai tant besoin de toi, d'entendre ta si jolie voix, 
    Que tu me prennes dans tes bras, que tu me serre contre toi...

     

    ~~~~

     

    Version plus courte, plus compréhensible :

    "L'envol de l'âme

    Naïve et faible, je suis la cible parfaite.
    Martyrisée par d'impurs fossoyeurs,
    Je les voyais comme des rédempteurs, quelle terrible erreur. 
    Ils sont capables des pires horreurs.
    Ma peur, mes pleurs ont pris une telle ampleur.
    La vie ne m'aura décidément fait aucune faveur.

    J'ai été discriminée.
    Est-ce un péché de rêver ?
    L'amour que j'ai tant convoité n'était qu'un nuage de fumée.
    Mon sombre passé m'a consumée.
    Désirant une mère, je n'ai reçu qu'une chimère. 
    J'ai eu les enfers.
    Je garde le sourire en me disant qu'il y a pire.
    Mais je sens mon cœur s'endurcir,
    Plus rien ne m'attriste, c'est éprouvant à dire.

    Est-ce cela le véritable désespoir ?
    Ma vie entière est teintée de noir, d'un noir indélébile, irréversible.
    Hypnotisée par les morts,
    Mon enveloppe charnelle désire le sommeil éternel,
    Tandis que mon cœur désire l'amour maternelle.
    J'ai donc contemplé mes funérailles pour sceller mes fiançailles...

    Submergée par l'anxiété, 
    Je médite le cœur figé, en contemplant l'obscurité. 
    J'ai perdu mon âme.
    Noyée par mes larmes, j'ai déposé les armes.
    J'ai perdu la foi, mon âme est déjà dans l'au-delà.
    J'ai touché le fond, j'ai si froid.
    J'ai tant besoin de toi, d'entendre ta si jolie voix, 
    Que tu me prennes dans tes bras, que tu me serre contre toi..."

     

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  • Le reflet de l’âme

    Le regard est le reflet de l'âme.
    Je l'ai su dès vôtre premier regard,
    La votre est aussi lumineuse qu'un couché de soleil tel une merveille.
    Vous comblez le vide dans mon cœur que m'a faite cette malheureuse vie.
    Personne avant vous n'avait osé approcher ce cœur glacé...

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  • La voix de l'Espérance

    Née dans un monde affligeant où semble règne la guerre,
    Je fis un rêve,
    Un rêve d'amour, de paix, de liberté,
    Ce rêve étincelant, mais discriminé.
    Prise pour cible par des fossoyeurs
    Prisonnière de mon propre sang,
    Isolée du monde extérieur.
    J'ai coupé des ponts, bâti des barrières,
    Des SOS sans réponse du divin.
    Moi qui ne voulais plus être seule,
    J'ai flanché dans l'impasse.
    Alors que je désespérais de cette solitude,
    Vint une mélodie accompagnée de la voix de l'espérance.
    Cette voix si douce qui me tendait la main,
    Et qui m'offrait la chaleur de l'innocence.
    Ce malheur fut sans effet le temps d'un chant a ses côtés,
    Je me suis laissée bercer, par les chansons que nous avions chantées.
    C'est ensemble grâce la musique j'ai pu rêver.
    Je vous serai éternellement reconnaissante de m'avoir apporter l'espoir,
    Un espoir que je croyais disparue à jamais....

    En fermant les yeux, je pense souvent à une femme,
    Qui autrefois, m'a laissée voir en elle, ce que je n'ai pas eu,
    Ce que je n'ai pas vécu...

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    J'ai fait ce dessin pour représenter le poème >> ici <<

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