• Danse macabre

    Danse macabre

    Naïve et faible, je suis la cible parfaite.
    Martyrisée par d'impurs fossoyeurs,
    Je les voyais comme des rédempteurs, quelle terrible erreur. 
    Ils sont capables des pires horreurs.
    Ma peur, mes pleurs ont pris une telle ampleur.
    La vie ne m'aura décidément fait aucune faveur.
    J'ai été discriminée.
    Est-ce un péché de rêver ?
    L'amour que j'ai tant convoité n'était qu'un nuage de fumée.
    Rattrapé par mon passé, j'ai fini consumée,
    Ils ne peuvent désormais faire preuve d'innocence envers leur divinité.
    Ils ont fait preuve de cruauté, je les ai laissés me blesser.
    Contrairement aux apparences,
    J'ai laissé place à la souffrance pour apaiser leurs jouissances.
    J'ai donc brûlé mes repères pour finir aux enchères.
    Mon âme volé fut changée en pierre.
    Désirant une mère, je n'ai reçu qu'une chimère. J'ai eu les enfers.
    Je garde le sourire en me disant qu'il y a pire.
    Mais je sens mon cœur s'endurcir, c'est éprouvant à dire, plus rien ne m'attriste.
    Est-ce cela le véritable désespoir ?
    Ma vie entière est teintée de noir, d'un noir indélébile, irréversible.
    Hypnotisée par les morts,
    Mon enveloppe charnelle désire le sommeil éternel,
    Tandis que mon cœur désire l'amour maternelle.

    J'ai cessé mes rêves insolants, voici que débute mon plan,
    J'ai contemplé mes funérailles pour sceller mes fiançailles.
    J'ai ouvert le bal sans connaître la danse,
    Sans en connaître les conséquences.
    Par mon manque d'expérience ils ont sur moi une longueur d'avance.
    Par chance, l'Espérance m'a fait honneur de sa présence, 
    En inversant la cadence, en toute transparence.
    Elle aura donc toute ma confiance,
    Suivi de mon éternelle reconnaissance.
    Cependant si je perds le rythme, qu'adviendra-t-il de moi?
    Sur ma conscience pèse un lourd fardeau, celui de mes bourreaux.
    Il me suffirait d'un faux pas pour faire tomber le rideau.
    Tout semble faux, j'en perds les mots...
    Quels êtres indécis, sous leur sourires hypocrites,
    Ils n'attendent qu'une erreur de ma part pour m'abattre.
    Je suis tellement épuisée.
    La danse macabre vient à peine de débuter, que j'ai commencé à flancher.
    Le masque que j'avais si bien porté, commence à se fissurer.
    Je ne suis plus qu'une ombre sur l'échiquier, submergée par l'anxiété, 
    Je médite le cœur figé, en contemplant l'obscurité. 
    Ne vais-je pas moi aussi sombrer à force de leur ressembler?
    J'ai perdu mon âme.
    Noyée par mes larmes, j'ai déposé les armes.
    J'ai perdu la foi, mon âme est déjà dans l'au-delà.
    J'ai touché le fond, j'ai si froid.
    J'ai tant besoin de toi, d'entendre ta si jolie voix, 
    Que tu me prennes dans tes bras, que tu me serre contre toi...

     

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    Version plus courte, plus compréhensible :

    "L'envol de l'âme

    Naïve et faible, je suis la cible parfaite.
    Martyrisée par d'impurs fossoyeurs,
    Je les voyais comme des rédempteurs, quelle terrible erreur. 
    Ils sont capables des pires horreurs.
    Ma peur, mes pleurs ont pris une telle ampleur.
    La vie ne m'aura décidément fait aucune faveur.

    J'ai été discriminée.
    Est-ce un péché de rêver ?
    L'amour que j'ai tant convoité n'était qu'un nuage de fumée.
    Mon sombre passé m'a consumée.
    Désirant une mère, je n'ai reçu qu'une chimère. 
    J'ai eu les enfers.
    Je garde le sourire en me disant qu'il y a pire.
    Mais je sens mon cœur s'endurcir,
    Plus rien ne m'attriste, c'est éprouvant à dire.

    Est-ce cela le véritable désespoir ?
    Ma vie entière est teintée de noir, d'un noir indélébile, irréversible.
    Hypnotisée par les morts,
    Mon enveloppe charnelle désire le sommeil éternel,
    Tandis que mon cœur désire l'amour maternelle.
    J'ai donc contemplé mes funérailles pour sceller mes fiançailles...

    Submergée par l'anxiété, 
    Je médite le cœur figé, en contemplant l'obscurité. 
    J'ai perdu mon âme.
    Noyée par mes larmes, j'ai déposé les armes.
    J'ai perdu la foi, mon âme est déjà dans l'au-delà.
    J'ai touché le fond, j'ai si froid.
    J'ai tant besoin de toi, d'entendre ta si jolie voix, 
    Que tu me prennes dans tes bras, que tu me serre contre toi..."

     

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